Corection du devoir 1
Les catégories, le fou, le primitif, l’enfant, le délinquant ont une caractéristique commune, on les exclut : on les enferment, on les méprisent, on les dressent, car ils transgressent les ordres, ils inquiètent : le fou et le délinquant sont hors des normes sociales car ils n’ont pas la « bonne » conduite. Le primitif est socialisé autrement et du coup serait hors civilisation, l’enfant n’étant pas encore socialisé, serait un petit animal qui faudrait dresser.
Bref, tous ont en commun d’être considérés comme n’étant pas des êtres raisonnables, c'est-à-dire qu’ils ignorent les distinctions entre le bien et le mal, ou encore l’irrationnel, c'est-à-dire ignorent la distinction entre le vrai et le faux. D’une certaine manière, ils sont considérés comme plus proche de l’animalité que de la raison : de l’humanité.
L’exclusion prend d’ailleurs parfois la forme de l’idéalisation à travers les figures de l’enfant innocent, du fou inspiré, du bon sauvage, du délinquant héros. Ils représentent alors nos fantasme de transgression, fantasmes que nous n’osons pas assumer, ou une nostalgie des origines « pures » et perdues.
Mais le plus souvent, nous ne nous identifions pas à une figure car nous aimons à nous voir comme saint d’esprit, civilisés, adultes.
Comment un fou, un primitif, un enfant, un délinquant pourraient ils apprendre quelque chose sur l’homme, c'est-à-dire de la connaissance de soi et sur le fonctionnement de la société?
Or, on peut s’interroger en premier lieu sur la légitimité des normes sociales qui nous paraissent naturelles, évidentes, reflet du raisonnable et du rationnel. En effet si une norme relève toujours de la règle, du particulier, de quel s’érige t elle en injonction universelle.
Par quel glissement ce qui est différent est-il considéré comme anormal, inférieur, voire dangereux ?
En faisant passé la norme pour le naturel, alors que chez les humains, le comportements relèvent de la culture, ne vise-on pas à exclure tout ce qui n’est pas habituel (hors norme), par peur d’accepter la diversité culturelle sous toutes ses formes, ce que l’on peut appeler l’altérité.
De plus, derrière la norme de rationalité, n’y a-t-il pas une fonction sociale de domestication, de normalisation, c'est-à-dire d’injonction plus ou moins dissimulée à l’obéissance consentie, au conformisme si confortable pour le pouvoir, qui peut alors s’exercer sans violence.
Sur tous les membres de la société ; quitte à nommer des boucs émissaires (le fou, le primitif, l’enfant, le délinquant)(on pourrait rajouter la femme qui, comme chacun le sait, est folle). Le conformisme, également confort utile pour les citoyens moutons qui n’auraient alors plus à exercer leur entendement, c'est-à-dire à penser par eux-mêmes, puisque la messe serait déjà dite par tous les organes de la société : école, armé, usine, magazine, émissions de télé consensuelles qui nous orientent sur les comportements, déviants et les comportements « normaux » : comment être un bon père de famille, un bon amant, cadre dynamique, et encore…
Ces catégories, une fois mise à jour, la critique de la norme et de la normalisation, pourraient bien alors nous apprendre quelque chose de nous-mêmes. Parce que la société n’est pas ci juste qu’elle ne le prétend derrière sa bannière : d’égalité, de liberté, de fraternité et qu’elle vise le contrôle social.
Que nous sommes souvent lâche et conformistes face aux injonctions insidieuses à l’obéissance que l’autre est indispensable pour que nous puissions nous comprendre nous même. Ainsi n’y a-t-il pas en nous une part de folie, de violence, de perversion et sur le plan du fonctionnement social, les sociétés primitives ne nous renvoies elles pas en miroir, non seulement la relativité de nos modules politiques et économiques en filigrane, un fonctionnement certes différent, mais non totalement étranger à nos propres pratiques ?
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Dans un premier temps il faut poser une problématique, c'est-à-dire renverser une question pour partir de ce que pense l’opinion publique.
Chacun d’entre eux ont les mêmes caractéristiques, on les exclut car ils transgressent tous, les normes.
Le délinquant lui, est hors normes car il n’a pas une bonne conduite.
Le primitif est en dehors de la civilisation.
L’enfant est un petit animal.
On peut en conclure qu’aucun d’entre eux n’est raisonnable, il sont plutôt irrationnel, plus proche de l’animal.
L’exclusion prend une forme d’idéalisation.
Il représente le phantasme de
la transgression
Le plus souvent on ne s’identifie pas à eux car on se pense, on s’imagine équilibrés.
Or, on peut s’interroger sur la légitimité des normes sociales
à Naturelle (reflet du normal, du rationnel)
Par glissement, ce qui est différent, est il considéré comme anormal, dangereux ?
àLa norme pour le naturel.
Chez les Hommes, la norme c’est tout simplement la culture, où règne cette peur d’accepter toute sortes de différences, d’altérité (fait d’êtres, autres).
Derrière la norme de rationalité, il y a une fonction de socialisation, de domestication.
Une injonction plus ou moins dissimulée par l’obéissance.
La norme de la raison est bénéfique sur le pouvoir, nous pouvons alors pensés par nous-même puisque la messe est dite.
Les émissions de T.V, les magazines etc, sont un control social dont les emblèmes sont : « liberté, égalité, fraternité ». Autrement dit, la société s’avise à prendre le control.
L’autre, est un élément essentiel pour se comprendre
àForme de folie, de violence et de perversion.
Les sociétés primitives peuvent être un exemple éloquent, en effet dans notre société elles ne nous revoient pas de miroir. Pourtant différentes elles pourraient enrichir notre société.
Récapitulatif :
L’enfant n’est pas encore dans se que l’on nomme « la raison ».
Le fou n’est pas du tout écouté, il est comme transparent.
Le primitif ne produit pas.
Le délinquant est toujours entre la ligne de partage bon et pas bon.
Critique des normes sociales
La société prétend détenir des valeurs, pourtant il existe aussi d’autres valeurs !
La société soigne, elle éduque : ces actions ont pour but de contrôler.
Attention :
On fait souvent passé le normal pour
le naturel. Or c’est faux.
Normal : C’est ce qui est courant dans une société, c'est-à-dire normal, habituel, moral.
Se rapporte aux règles, et donc, ce qui s’oppose au naturel.
Naturel : C’est ce qui est inné, soit déterminé par la nature (cause physiologique).
La distinction que l’on peut faire entre les deux c’est l’idée d’universalité
La façon dont les besoins
physiologiques vont être fait, est ce que l’on assimile à la normalité, chaque
culture humaine à sa norme.
Les normes sont instituées par
la société.
La norme, par glissement devient
le normatif, c'est-à-dire un devoir, être derrière la norme.
Et ceux qui ne s’inscrivent pas dans cette norme sont
alors considérés comme anormaux.
Derrière la norme se cache cette
notion d’exclusion, soulevé par les aprioris et tant d’autres choses.
à Chaque culture à sa norme.
Tous genres de symboliques au sein d’une société vont contribuées à se
définir. Un enfant va être attribué à la
naissance, d’un nom. Par ailleurs il s’agit du premier signe ou symbole qui
nous indique que nous sommes dans le monde des Humains, c'est-à-dire de la
pensée et des codes qui forment les règles de la société.
Il y a plusieurs raisons pour
qu’un nouveau né soit attribué d’un nom, une des principales c’est pour qu’il
bénéficie d’un cadre, d’un repaire, il ne faut pas manquer de parler de
« la filiation », qui tient une place importante dans la société.
Le primitif :
Sous quelle forme exclut on le
primitif ?
Le sauvage : Un sauvage est un
Homme qui vie dans la forêt (pas éduqué).
Le barbare : Est quand à lui un
être qui considéré comme étant « étranger » (à l’origine c’était
celui qui ne parler pas grec).
D’un point de vue technique, nous pouvons dire si une société est plus
développée qu’une autre.
Employer le terme de société,
c’est employer un jugement de valeur !
Idées universelles, dans une
société cosmopolite (Kant):
Pour mieux comprendre l’évolution
des sociétés, il est intéressant connaître les différentes étapes qui les ont
amené à ce qu’elle sont aujourd’hui.
Au XVIIIe siècle, s’instaure un
principe qui consiste à comparer
les sociétés.
Kant nous explique qu’il faut une
règle de droit, pour que chacun puisse s’exprimer.
Il partage l’idée qu’il est
important de préserver une place à la compétition, car il croit qu’elle permet de faire
avancer les mœurs.
« Il prend l’exemple des
arbres qui en forêt, doivent se frayer un passage pour atteindre la
lumière ».
Pour que il y est une bonne
pérennisation, il faut que les états s’unissent. Nous pouvons y retrouver les
prémisses de l’Europe que l’on connaît. D’ailleurs, l’Europe aura été un modèle
pour le développement des autres.
Bien entendu, nous connaissons les
l’étendues de ses pouvoirs, je pense en particulier à ses colonisations qui ont contribué à l’enrichissement de
l’Europe et de facto à l’appauvrissement des pays colonisés.
Les sociétés primitives :
Dans le cadre de son étude,
appelée « la société contre l’état », Clastres met en avant l’idée que le chef est un une personne qui n’est
pas au dessus des lois.
Il est fort probable, qu’il est un
peu idéaliser le « primitif ».
En d’autres termes, cet acte a
pour but d’affirmer sa supériorité, l’autre est redevable.
Cette tendance dévoile cette envie
de progression sociale.
A noter que les sociétés
primitives n’ont pas d’économie de marché.
Essai sur le don (Marcel
Mauss)
(A lire aussi, l’énigme du don, Godelier)
Ces sociétés primitives sont
organisées ;
« Dans ces phénomènes sociaux
« totaux », comme nous les proposons de les appeler, s’exprime à la
fois et d’un coup toutes sortes d’institutions… ». En effet, nous
pouvons relever les thèmes religieux, juridique, moral, et aussi politique,
familial et même économique.
Les échanges se font par le don
par le biais d’un système ultra codifié.
« Ce sont avant tout des
politesses, des festins, des rites, des services militaires, des femmes, des
enfants, des danses, des fêtes, des foires… »
Donc, le don met en situation de
supériorité, et redevable la personne qui reçoit.
S’instaure la différence, un rang,
une hiérarchie.
Se mêle alors, générosité et
violence (le donneur face en rapport avec le redevable, peut être source de
rivalité, de conflit).
La symbolique de ces objets
peuvent représentés le pouvoir que l’on souhaite acquérir.
D’ailleurs, toutes les sociétés
sont régit par ce type d’échange.
Il existe plusieurs valeurs
symboliques de l’échange, dans une société.
- Fétichiste
- Imaginaire
- Réelle
L’enfant :
Freud découvre notamment que l’enfant a toutes les parties de
son corps érogène. Cela pose un problème à l’ordre moral, car jusqu'à
présent l’enfant était considéré comme pur sans perversion etc.
Malaise dans la culture
(A lire aussi, Vernant ; sur la création des société : L’Iliade et l’Odyssée)
La société doit imposer des
normes, et donc il doit y avoir des interdits.
Il est clair, que nous avons tous
des tendances, l’erreur est de vouloir les déplacées sur les autres.
Citation approximative de René
Char : « Revendiques ta singularité ».
On construit son idée par rapport
à un miroir, c’est l’autre qui dit ce que je suis.
Par glissement, une société se
reconnaît aussi par rapport à une autre.