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Anthologie de Foucault
27 février 2007

Délinquance et prison

Délinquance et prison :

 

Le délinquant est subversif,

La société dans laquelle il s’inscrit cherche à le normaliser. Au cas où celui-ci ne veuille pas suivre le pas, il en devient totalement exclu. C'est-à-dire qu’il rompt le pacte sociale (chez Rousseau) qui consiste à contribuer au bien commun (la communauté dans laquelle il appartient). Cet individu se voit supprimer ses droits de citoyen et condamner à la prison.

Précisons que la société en question correspond à un cadre normalisateur, nécessaire à son bon fonctionnement.

Vient s’incorporer, s’instaurer la normalisation. C’est un procédé issu du pouvoir, en lien étroit avec celui-ci. L’exclusion s’applique au nom du Bien. D’ailleurs, Foucault va montrer lors de ses études, que cette méthode est utilisée pour asseoir un pouvoir.

 
Quelques noms que l’on prête au pouvoir :
-Dresseur
-Voyeur
-Inquisiteur 

 Le pouvoir est donc partout (le micro pouvoir).
On passe de la loi unie latérale royale à une norme dans un système républicain.

 
Cette organisation méthodique va agir sur le corps afin de modeler l’âme. La société va donc former l’individu pour qu’il soit obéissent. 

Le pouvoir : Infini brocante. Il s’exerce de corps à corps

Schéma de l’exercice du pouvoir sur l'homme

Le corps

L’âme

 Le savoir

Le pouvoir

 

 Rousseau parle du pouvoir :

La société est issue d’un contrat. Celui-ci à pour but de renoncer à la liberté naturelle. En revanche, une liberté de droit civil est développée.
Nous sommes sous un système démocratique.

 


Hops propose sa version : (penseur de l’absolutisme)

L’homme sans la loi est comme un loup, tous les moyens sont bons pour arriver à équilibrer une balance qui ne le serait pas.
Par conséquent, La loi nous protége de la mort. Elle puni et récompense.

 
Et Marx enchaîne :

L’économie régule le pouvoir.
La libre circulation par exemple, entraîne l’hyper libéralisme.
Les modes de productions changent --> le pouvoir change.

Lire le texte page 510.

La prison, pour Foucault n’est pas un lieu où l’on peut faire changer les choses, l’établissement pénitentiaire ne peut changer.
C’est pourquoi, à terme, la prison pourrait disparaître.

Les différents travaux de Foucault l’ont amener à introduire l’enseignement dans les prisons, aujourd’hui encore des cellules de remise à niveau sont proposés aux pensionnaires. Mais les cours ne sont pas tâches faciles pour les hommes et les femmes qui décident de mettre leurs savoirs à profit.

Lire le texte page 541.

 

Inscrit dans la norme, le délinquant porte en lui le gène du désordre social, pour Foucault notre société toute entière, est un immense milieu carcéral.

 

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