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Anthologie de Foucault
5 décembre 2006

Quelques repaires pour mieux comprendre le travail de Foucault

Michel Foucault :

 

Pour comprendre le travail de cet homme, il est important d’avoir quelques points de repaires. M. Foucault va être essentiellement influencé par la pensée de Platon, Nietzsche et de Marx. Voyons d’une manière générale quelles étaient leurs visions de la vérité.

 

Platon :

 

Dans

la Grèce

antique la vérité est décrite comme étant éternelle. Les références vont être les mathématiques.

Prenons un exemple de connaissance, le cercle.

Le processus est le suivant :

Ø On donne un Nom

Ø Puis sa Définition

Ø Et pour finir, le Traçage

On arrive donc à une vérité immuable.

 

Platon nous apprend qu’il faut aller au-delà des formes sensibles afin de se relier à son essence. (critiqué par Nietzsche)

 

Il est primordial de nettoyer l’Ame, composé selon lui en trois parties (appelées aussi les trois chevaux) :

Ø 

La Raison

« logos »

Ø Le Courage « thymos »

Ø Le Désir

Tout au long de la vie, les trois parties sont en affrontement permanent, le désir enchaîne l’Ame au corps.

L’Ame doit retrouver son lieu de vie.

Le corps est une médiation de l’Ame.

 

Pour mettre en scène cette définition, dans le banquet, Socrate intervient dans un dialogue. Il invente une histoire portant sur un couple divin.

Les personnages sont Poros et Pénia.

 

Le dieu incarne le principe de celui qui ne se manque pas (il se débrouille).

La déesse quand à elle, représente celle qui se manque.

Un soir de beuverie, Pénia se fait faire un enfant par Poros.

Cet enfant va s’appeler Eros.

 

Par conséquent, il hérite donc de son géniteur le coté achevé et de sa génitrice le coté inachevé. Autrement dit, un coté accompli, satisfait et un coté de désir d’absolu. 

 

 Un autre exemple pour bien faire comprendre cette vérité qui s’en dégage.

 
L’excellence est d’exprimer sa vitalité, sa force.

D’un autre coté les « les faibles » vont affirmés cette volonté de croire en la bonté.

(A cette époque, les prêtres pervertissent cette volonté pour prendre le pouvoir).

 

 

Nietzsche :

 

La notion de singularité est primordiale pour se développer.

Il n’y a pas de vérité selon lui mais des valeurs, plus précisément une vérité à un moment donné.

 

Une phrase connu : Il faut chevauché les passions.

 

 Marx :

 

Il n’y aurait pas de nature Humaine mais un conditionnement (lire le texte sur l’idéologie allemande).

 
Les hommes se différencient des animaux : Ils fabriquent leurs moyens d’existence.

 

Les animaux sont plutôt dans la répétition, il utilise la nature sans la transformer pour autant.

 

Rousseau a traité la question sur : Qu’es qu’un Homme naturel ?

C'est-à-dire un H qui utilise que se que la nature lui donne. On tombe dans le schéma suivant :

L’H boit, mange, dort et se reproduit. On se rend compte rapidement qu’un univers se créer et qu’il faudra peut de temps pour qu’il y ai une socialisation (que Rousseau a également traité) qui se mette en place par le simple fait de la production.

 

Pour Marx dans une société, l’important c’est la production. Le travail génère les relations sociales.

D’une manière générale l’Homme se transforme par rapport à l’évolution de l’économie.

 

Des grands thèmes comme l’abolition de l’esclavage, ne seraient pas stoppée grâce à  la morale humaine mais par une évolution de l’industrie : Les machines remplacent les Hommes !

 

La philosophe Hannah Arendt parle de la production :

L’évolution de la société nous a amener à créer des objets de consommation. Le but est de produire toujours plus.

Le simple fait de produire engendre une surproduction donc il faut créer une nécessité. D’où la transformation d’objets usuels en produits de consommations !

 

Citation de Marx :

 

« Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience ». Autrement dit, c’est notre mode de vie qui va conditionner notre vie !

 

Pour nous éclairer Freud nous dit :

 

« La conscience que nous avons de nous-même ne permet pas d’avoir une conscience totale de nous-même ».

Freud découvre notamment l’existence de l’inconscient

 

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