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Anthologie de Foucault
5 décembre 2006

Texte 2 (suite du cours)

Revenons maintenant, sur la question qui motive toutes ces réflexions.

Le texte 2 nous propose de remonter le fil du temps, de replonger à la racine « ce degré zéro de l’histoire de la folie, où elle est expérience indifférencié, expérience non encore partagé du partage lui-même ».

Ce travail nécessite un oubli total de la vérité que l’on se fait aujourd’hui de la folie, autrement dit : « renoncer au confort des vérités terminales ».

 

Reportons nous à la première citation du texte, Pascal nous introduit dans ce concept qui est la folie :

« Les hommes sont si nécessairement fous que se serait fou pour un autre tour de folie de n’être pas fou ».

 

Ø Il faut relever en première lecture cette répétition de fou.

Ø La folie est le propre de l’homme, depuis la nuit des temps, quoi de plus normal que la folie !

Ø Le fou est celui qui refuse d’être fou, un homme psychorigide.

Ø L’homme n’est ni ange ni démon, le simple de vouloir cristallisé l’un provoqué l’apparition de l’autre.

 

Vient ensuite celle phrase de Dostoïevski tirée du journal d’un écrivain :

« Ce n’est pas en enfermant sont voisin qu’on se convainc de sons propre bon sens ».

 

Ø Notion de projection, un effet miroir.

Ø On veut exclure l’autre pour éloigner sa propre folie.

 

Foucault veut montrer que c’est la société qui a inventé c’est idée de folie.

Oui, la société est équilibrée, il faut donc rejeter cette folie ! Idées incarnant la mise à distance de la « folie ».

 

Exemple : A partir du XVIII siècle la société veut que chaque individu soit responsable, les « fous » deviennent donc fautifs.

 

Pour prendre en considération l’étude sur l’histoire de la folie d’après M. Foucault il faut respecter deux règles fondamentales :

D’une Part : « Est constitutif le geste qui partage la folie, et non la science qui s’établit, une fois fait, dans le calme revenu. »

 

D’autre part : « Il va donc falloir parler de ce primitif débat sans supposer de victoire, ni de droit à la victoire ; parler de ces gestes ressassés dans l’histoire, en laissant en suspens tout ce qui peut faire figure d’achèvement, de repos dans la vérité ; parler de ce geste de coupure, de cette distance prise, de ce vide instauré entre la raison et ce qui n’est pas elle sans jamais prendre appui sur la plénitude de ce qu’elle prétend être. »

 

Archéologie de ce silence :

 

Pendant la période Antique « les fous » ne sont pas à mettre à part de la société. Ces personnes sont le trait d’union entre le monde des hommes et celui des dieux.

 

Au cours de l’histoire, la raison devient souveraine, elle prend le pouvoir décisionnaire.

La raison naît de la non raison qui jusqu'à présent nourrissait l’échange perd de son sens.

 Le dialogue primitif entre la raison et le fou va progressivement s’éteindre.

« Est originaire la césure qui établit la distance entre raison et non raison ; quant à la prise que la raison exerce sur la non raison pour lui arracher sa vérité de folie, elle en dérive, et de loin. »

 

« L’homme moderne ne communique plus avec le fou (p50) »

 

D’après cette constatation il faut en tiré une leçon : le conformisme qui provient de la vérité dégagé du dialogue primitif peut être une camisole.

Il faut souligner qu’il n’y a pas de vérité figée.

Exemple : la science avance sur les erreurs du passé.

 

Les Grecs :

Avant de nous pencher sur les analyses concernant cette période, quelques connaissances indispensables.

 Le terme lubris signifie la démesure.

 

Platon se nourrit de la dialectique, dans

La République

nous retrouvons le personnage de  Thrasymaque et Calliclès dans le Gorgias. Ces deux hommes ne sont pas très différents l’un de l’autre. Leurs discours sont sensiblement les mêmes. C’est la force physique qui détermine le rang, le pouvoir.

D’ailleurs ils parlent notamment des prêtres qui essayaient de faire changer la morale en avançant l’idée que la faiblesse était une force. Cette formulation avait pour but d’obtenir le pouvoir à leur tour.

 

Vision de

la Folie

chez les Grecs :

 

   
 

Bonne Folie === Aller vers le divin

 
 

Mauvaise Folie === Aller vers l’Animalité

 

 

 

                           
 

  + Apollon

 
 

Délire Divinatoire

 
 

  - Les dieux nous trompent

 
 

  + Dionysos (Transe mystique)

 
 

Délire Initiatique

 
 

    -   Retour à l’Animalité (dé spiritualisation)

 
 

   + Mnémosyne (Mémoire divine)

 
 

Délire poétique

 
 

 

 
 

 - Les poètes   peuvent dirent des choses  dangereuses

 
 

  + Aphrodite (la grâce)

 
 

Délire Erotique

 
 

  

 
 

 -Erotisme à   outrance  (Eudipe)

 

Remettons nous en tête que pour Platon le cercle des mathématiques détient la vérité.

 

Dans le texte les Sophistes, Platon réfléchit sur les idées. Il en conclu que les idées doivent bougées, c’est le propre de la connaissance.

La dialectique c’est le fait de confronter des idées pour trouver la vérité.

 

Voyons comment Hegel (XIXe siècle) propose-il sa vision de la dialectique:

« Le rationnel est réel, le réel est rationnel ».

 

La raison transcende l’histoire.

Tout moment vécu est raison.

On ne peut exclure le négatif du dialogue, le négatif contribue à l’échange.

 

 

L’homme se reconnaît en tant que tel lorsque il est face à un autre qui lui renvoi son image. L’échange est donc un facteur essentiel pour se sentir être.

 

Voyons cela en l’illustrant  par un exemple :

Hegel crée un mythe sur l’origine de l’homme.

 

Deux homme se retrouvent nez à nez, l’un deux est submergé par l’envie de connaître le pouvoir. Une lutte à mort s’engage, jusqu'à ce que l’un d’entre eux déclare forfait.

Le vainqueur devient alors le maître, le souverain. Cet homme se fait entretenir par le plus faible, s’engraisse.

 « L’homme faible », développe d’autres compétences, une transformation est en train de s’exécutée.

Un retournement de situation s’exécute, le potentiel qui a servi « l’homme fort », change de main.

 

 

       
 

Antique dialogue avec UBBRIS

 
 

Moyen age, Renaissance

 

Le fou a encore des choses à nous dire.

 
 

Age classique

 

Descartes

 

Exclure

 
 

19e siècles

 

Maladie mentale

 

 

 

Le moyen age :

 

C’est une période inquiétante et ambigu.

Le monde est dirigé par le Christianisme. Un Dieu qui apparaît dans le néant (idée qui à la fois attire et fait peur).

La morale change, le libre arbitre règne en maître.

Plus que jamais, l’idée de bien et du mal est exploitée.

L’humain est dans le pêché originel, mais il à tout de même la possibilité de se racheté, que l’église appelle : « le salue ».

On tend vers la raison (seule manière de se sauver), période où ou l’on a peur de l’irrationnel.

D’où, l’apparition de la flagellation. On se punit pour avoir laissé s’exprimer tant de passions.

NB. Nietzsche et Freud vont démontrés quelques siècles plus tard, que vouloir repousser les passions ne les enlèvent pas.

Cette une époque où tous les moyen son bon pour mettre à l’écart les individus différents :

On enferme, les oisifs, les errants, les chômeurs…

La folie est rejetée de la société.

 

 

 

 

 

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